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Son parcours

Après 10 ans dans les métiers d’acheteuse et de cheffe de produit dans le textile à rechercher de nouveaux matériaux, arpenter les salons, développer les créations des bureaux de style en France et en Europe, Elizabeth Lefranc se réoriente dans la formation, l'insertion et l’accompagnement de personnes en très grande difficulté.

En fil rouge, par passion, elle suit des cours à l’école des Beaux-Arts de Troyes : modelage, céramique, peinture, dessin d’observation, croquis, académie, elle n’a de cesse de s’imprégner, de se former.

Artiste plasticienne, élevée dans la tradition des « ouvrages de dames », elle pratique les arts du fil depuis plus de 40 ans.

La rencontre avec le tissage s’impose lors d’un exercice autobiographique, comme une évidence dans ce parcours où la toile, sa chaîne et sa trame, ont toujours eu une importance.

L’artiste propose une double lecture de ses œuvres, un cheminement de la rencontre esthétique vers une approche narrative et émotionnelle. Elle souffle une relecture d’histoires de vies. 

En 2021, Elizabeth Lefranc « officialise » son engagement d’artiste et crée son entreprise, elle adhère à la Maison des Artistes, devient membre de la Communauté d’artistes de La Condamine.

Sa démarche

Elizabeth Lefranc tisse les choses de la vie.

Au-delà de la proposition esthétique, elle suggère un autre chemin de lecture de l'épreuve, elle travaille sur la perception de l’intime et du temps. Entre le soin et l’expression, elle chaîne la reconstruction, trame la réparation. Entre l'art du fil et l'art du papier, elle re-noue, re-pare, re-colle, raccommode...

En semant des indices, des miroirs, pour que son travail soit le vecteur d’une nouvelle histoire, l'artiste offre de faire un pas de côté pour repenser l’avenir, d'éveiller des sentiments chez ceux qui s'immergent dans son travail.

Fortement marquée par le travail de Christian Boltanski et de Chiharu Shiota, l’artiste questionne la présence-absence, recherche l’émotion et la trace qu’elle laisse à travers le temps, les générations. Elle reconstitue des parcours, des instants de vie. Son travail n’est pas purement abstrait, elle propose une immersion dans un labyrinthe, comme une contribution à la réflexion de chacun. L’influence de l'ambiguïté des œuvres d’Annette Messager s’exprime dans la double lecture des œuvres de l’artiste ou dans ses compositions en séries. Chaque fragment de son tissage est le témoin d'un parcours, le vestige d'un souvenir. Au fil du surcyclage et des recherches de textures, d'ombres, de couleurs, se recréent une poésie, des entrelacs, des communications.

À la frontière de l’Art Brut, elle recherche une alchimie entre les matériaux recyclés qu’elle choisit. Photos passées, textes, dessins, peintures ou petits objets sont méticuleusement recueillis, minutieusement tissés dans ses œuvres, à l’image d’un journal intime. L’artiste brode, coud, peint, teinte, encre, découpe, colle, récolte, assemble et sème sur les trames qu’elle tisse. Elle élabore une autre charpente, maille la matière à l'envi.

Lorsque le dialogue s’installe avec l’explorateur de son œuvre, c’est pour mieux l’amener vers des recoins de l'inconscient où d’ordinaire on ne va pas.

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E l i z a b e t h  L e f r a n c

©créations Elizabeth Lefranc

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